nom : brodé en lettres tremblantes sur la couverture bleue laissée en même temps que lui. Casari, qu'il roule toujours dans sa bouche d'enfant quand ses lèvres prononcent le 'i', qu'il écrit partout pour ne pas oublier. prénom : Milo, le rival, le séduisant. Celui qui dans sa quête d'absolue se rêve à des dessins plus profonds. Milo, prénom d'enfant pour un gamin au cœur trop grand. âge : Il est de cet âge où les petits cons deviennent des enculés. De cet âge qui fait rouler les yeux des adultes et soupirer les aînés. Vingt-et-un ans à se traîner, les os dans le vent, la carcasse tremblante. date et lieu de naissance : pas d'encre sur les papiers pour confirmer une date. il est l'enfant du monde, sans croix sur la calendrier, gamin des jours entiers. mais il sait que son épopée à démarrée dans la belle Vérone, son drame à lui c'est d'y être né. il se souvient de la beauté de la ville, de l'ennui mortel et des pavés chauds sous ses pieds. nationalité : c'est tout son corps qui transpire l'Italie, jusque dans ses lèvres qui roulent sous les r qu'il prononce, dans le teint halé que prend sa peau quand le soleil se montre fort. origines : c'est la méditerranée qui chante à travers lui, tous les pays se côtoient et disparaissent dans ses veines. enfant de la côte que l'on ne pourrait définir. situation civile : cœur éphémère, appartenant à toutes celles qui lui adressent un regard. Milo il est amoureux de l'humanité, et quand ses yeux croisent celui d'une belle qui attire son œil enfantin, il lui décrocherait la lune pour un sourire.     ancien métier : le gamin était un nomade, batteur de pavé, miraculé des routes qui trouvait son bonheur dans les illusions du cirque. vie de marionnette, d'ombres chinoises que l'on dessine sur les murs, de rêves que l'on vends pour le plaisir. Milo a été magicien avec son oncle avant de trouver son bonheur dans le reflet de la lame d'un couteau. il arrachait des sourires et des soupirs au public, se faisait vibrer quand le métal quittait sa main. lardon du cirque que l'on expose, il était lanceur de couteau et y trouvait un calme qui lui avait toujours manqué. ancien lieu d'habitation : le monde. c'est là qu'il vivait, dans tout les lieux, tout les endroits, sous tout les ciels. le crique l'a amené partout, nul part, est un nomade comme lui y a trouvé son bonheur.  campement actuel : entre les murs de Fallon il a posé ses maigres valises, entouré des siens encore présents. groupe : four walls and a roof . crédits : SOHA (avatar), jancytumblr (gifs).  

(001), Dans la belle Vérone il à commencé sa vie, sous le soleil brûlant de l'Italie qui lui a tout enlevé. Un gamin, pataud, perdu, que l'on abandonne aux nonnes parce que l'on sait qu'il ne fera rien de sa vie. Milo est l'enfant de Dieu, n'appartenant à personne d'autre qu'aux yeux méprisant qui se posent sur lui. C'est un gamin du monde, sans cadre, sans règles, qui a toujours pensé que sa place était dans les feuilles volants au vent. (002), Il n'a pas de parents, pas d'attaches qui viendraient compresser ses chevilles fines. Batteur de pavés, il a fui toute sa vie sans jamais trouver ce pourquoi qu'il espérait tant. Le gamin trouve son bonheur dans les mains qui lui serrent sur ses épaules portant le poids du monde. Et pourtant il aime sourire, se plaît dans une vie de bohème qui ne lui impose aucune restrictions. C'est ce qu'il aime tellement dans l'univers du cirque. Quand les grandes toiles se sont déposées dans sa ville il à tout de suite su ce que serait sa vie. Maintenant il se dédie au cirque, se perds dans les illusions et les masques qui le rassurent tant. (003), Il était coincé mais tellement libre, le corps contorsionné entre les cages dans lesquelles les animaux le regardaient avec fébrilité. Son âme pour seul bagage, un peu d'espoir et beaucoup de chance d'avoir été trouvé là par Magdalena Pawelczyk. Dans le regard de la femme, dans le reflet des ses cheveux, il a trouvé une place légitime que seul Dieu pouvait lui offrir. Milo a embrassé cette vie sans attendre, frottant ses rêves contre des bouts des réalités qui lui ont fait monter les larmes aux yeux. Il n'était plus l'orphelin de la belle Vérone, mais un enfant du monde qui n'avait jamais réussi à se trouver une place jusqu'à cet instant.(004), Quand sa mère était la beauté et le calme, son père était une tempête dont Milo a toujours eu peur. Il était le pantin, celui qui ne serait jamais accepté malgré les efforts, celui qui fermait sa gueule timide quand les coups tombaient. Le Casari n'était qu'une pièce rapportée de plus que l'on colle au fond de la pièce, pour ne pas qu'il prenne de place, pour ne pas qu'on le voit. Si le crique était devenu sa famille, Dariusz n'avait jamais appris à être son père. Trou dans la poitrine, mains qui tremblent, Milo l'a toujours considéré comme son père malgré tout. Ce père au regard sombre qui comblait quand même le vide d'une âme arrachée. (005), Devant les autres, sous les regards médusés des enfants et les chuchotements des parents, le crique était façade de magie et d'éclats pour le public. Ce qui attirait le jeune Milo avant, sous les lumières éblouissantes des spectacles, a été brisé dans les coulisses lorsque la vraie vie s'est révélée au gamin. Les artifices, les masques de sourire sont tombés en même temps que les rideaux rouges. Derrière il n'y avait que ce conflit entre la tendresse et la peine. Milo, comme coupé en deux par les mains saisissantes de ses parents adoptifs, n'a jamais eu pleinement conscience du rôle qu'il prenait sous le chapiteau. (006), Habile de ses mains le jeune a commencé ses tours en coiffant le chapeau haut de forme sous le regard avisé de son oncle. Des lapins aux rêves il a débusqué les sourires des enfants. Mais son véritable fantasme est venu à lui dans le reflet opaque que lui offrait la lame d'un couteau. Grand, mince, léger, tout son corps le poussait à exercer cet art dans lequel il excellait. Enfant du crique il sait aussi se faire aimer sur un trapèze ou en jonglant. (007), L'épidémie à frappée, boule de neige dans la vie du jeune homme. Il y avait les soucis, les problèmes, les poings de son père contre son corps frêle, et maintenant les morts se redressent. Abasourdi par sa propre existence il à assisté aux noces pourpres de son oncle. Les morts, et ceux qui se relèvent, et ceux qu'ils ont perdu ce jour là restent encrés dans sa mémoire. (008), Le camp leur a ouvert les portes quelques temps après, le corps las et l'esprit torturé par les derniers événements de sa vie, Milo s'est effondré sur le premier lit qu'il a trouvé. (009), Dans les yeux des aînés il n'est encore qu'un gamin, un sensible qu'il faut préserver, ce que Milo a toujours eu du mal à accepter. Il se voulait irremplaçable, et pourtant que les adultes se sont rebellés contre le camp il a été tenu à l'écart. De leur exils Milo ne retient que le manque de confiance, l'envie de leur gestes trahissant leur inaptitude. (010), Il est maintenant une tête de plus dans le camp, celui qui inspire les chuchotements et les messes basses. Troquant ses habits de cirque pour des vêtements de pantin dont il ne voulait plus se vêtir.