Sujet: I wasn't ready for that (SAM) Mer 23 Nov - 21:48
Is nothing here worth saving ? Is no one here at all ? Is there any net left that could break our fall ?
Is this the New Year or just another night? Is this the new fear or just another fright? Is this the new tear or just another desperation? Is this the finger or just another fist? Is this the kingdom or just a hit n' miss? I miss direction, most in all this desperation. Is this what they call freedom? Is this what you call pain? You push until you're shoving. You bend until you break. It'll be a day like this one? When the world caves in. ~ Switchfoot - The Blues.
Il est quelle heure ? J'en ai aucune idée. La vieille montre que je porte au poignet ne marche plus depuis longtemps et mon téléphone n'a évidemment plus de batterie. Pourtant je suis toujours là, assit sur l'une des voiture devant notre petit camps de fortune. Le soleil n'est pas encore levé et le vent frais annonce l'arrivée de l'automne. Je rentre la tête dans mes épaules et fourre les mains dans mes poches. Je crois que tout le monde dort, à part Aiden qui surveille les environs. Il est toujours inquiet pour tout, il se prépare tout le temps au pire. Il dit que les autorités ne viendront pas et qu'on doit apprendre à se débrouiller seuls, à survivre. A mon avis, il a regardé trop de films d'horreur, il faut juste attendre encore un peu que tout se mette en place. Mais ce n'est pas ma préoccupation du moment, moi j'attends un signe, inlassablement. Chris va revenir, je le sais. Il nous l'a promis. Ça fait plus de 24h que nous avons été attaqué mais nous sommes retourné ici,à la sécurité de notre camps. C'est de toute façon l'endroit où reviendra Chris, c'est le plus logique. Mon optimisme en fait souffler plus d'un, mais personne n'ose rien dire. Je regarde le couteau posé à côté de moi. Est-ce que je serais capable de m'en servir si un rôdeur venait à s'approcher ? Est-ce que j'oserais blesser une personne si elle s'en prenait à l'un d'entre nous ? Non. Je ne suis pas aussi fort que Chris ou que Sam. Je les admire tellement de nous tenir ensemble par tout les moyens. J'admire Chris de nous avoir laissé le temps de partir, risquant sa propre vie dans l'action.
Je joue avec la lame, m'habituant à l'objet. Je n'ai jamais été attiré par les armes, je suis plutôt du genre à lire un bouquin en buvant un bon thé dans le sofa du salon.Mais c'est une réalité bien lointaine maintenant, une réalité qui ne reviendra peut-être plus jamais. Je tourne la tête en entendant les pas s'approcher de moi. Je n'ai pas vraiment de reflex de protection. Au contraire, je souris en voyant ma soeur s'approcher. "Hey..." Je me décale pour qu'elle puisse elle même s’asseoir sur le capot si l'envie lui prend. C'est une bonne vieille Jeep, elle tiendra le coup. "Tu viens attendre Chris toi aussi ?" Qu'est ce qu'elle pouvait venir faire d'autre de toute manière ? Elle aussi doit savoir qu'il allait revenir. "Il a du devoir prendre un autre chemin, mais il va arriver" Je lui lance un sourire rassurant et pose ma main sur son épaule "Je sais pas ce qu'on ferait sans vous deux"
Dernière édition par Matthew Wheeler le Ven 9 Déc - 2:18, édité 1 fois
Sam Wheeler
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Sujet: Re: I wasn't ready for that (SAM) Jeu 1 Déc - 20:16
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Un cercle pourpre entoure l’astre de la lunaire. Ta mère avait coutume d’y voir un mauvais présage, elle croyait aux signes planétaires et à la science hasardeuse de l’astrologie, elle croyait en un tas de choses ta mère et aujourd’hui tu te demandes si elle aurait gardé la foi après tout ça. Quelques fois, tu te dis qu’elle est partie à temps, elle a réussi à s’échapper de ce monde qui part en lambeau, elle n’a pas eu à assister à la lente dissolution de vos vies. Quelques fois t’as même la pensée néfaste de croire que c’est une chance et que la véritable agonie est ici, l’horreur c’est de rester pas de partir. A quoi bon rester si c’est pour perdre tous les tiens ? Tu vis encore pourtant. Pourquoi ? Tu ne sais pas. Chaque matin, tu te dégages des bras de Morphée, pétrifiée à l’idée de ces heures interminables qui s’égrèneront jusqu’à ce que tu puisses te replonger dans l’oubli bienfaisant d’un nouveau sommeil. Comme il faut bien passer le temps et s’empêcher de penser, tu t’occupes. Le plus schématiquement possible. Tuer des rôdeurs. Trouver des vivres. Garder tes cadets en vie. La précarité est l’unique panacée à ta déprime latente. Tu la brandis au-dessus de ta tête pour chasser tes idées opaques, t’en fais un art de vivre. Ton frère est mort la nuit dernière. Tant bien que mal, avant t’aimais la vie, parce que toi et ta famille l’aviez en commun. Avant, t’aimais la vie, même sachant tout ce que tu savais, car dans l’immensité du vide, il était là qui souriait. Aujourd’hui, t’as conscience de chérir un fantôme, un souvenir. Tu penses encore à lui, à eux, chaque heure, chaque minute, chaque seconde... Absurde constance. T’as beau vivre, si on peut appeler ça vivre, t’as beau respirer, et bouger... Tu penses qu’à ceux que tu as perdus. Tu regardes ce qui reste des tiens, leurs pas qui les emportent vers une finalité absente... Et au fond de toi-même, son image qui te hante. Tu le connaissais mieux que personne Chris. Vous aviez le même état d’esprit, vous méprisiez la platitude et la médiocrité, vous étiez prisonniers de vos erreurs et ça vous rendait dingues, et vous ne saviez pas pourquoi vous existiez. Maintenant, qu’il n’est plus là, tu sais pourquoi t’existes. T’existais pour lui. T’existeras pour eux. Mais t’es morte de trouille à cette éventualité, celle de devoir faire face sans lui. Il était le frère responsable quand t’étais la sœur fuyante. Il était doué pour ça Chris, veiller sur tout le monde, protéger, surveiller, faire la police… ça a toujours été son rôle. Le sien. Pas le tien. Le sien. Comment tu vas pouvoir t’en sortir toute seule ? T’es trop faible, et t’as l’impression que ton corps se meurt lentement. Seul ton esprit plein de souvenirs est encore vivace. Tu préfères ressasser le bienheureux passé que de te contenter de ce présent de merde. Tu n’oublieras pas son visage, tu n’oublieras jamais sa voix. Tu te morfonds dans ta douleur.
Pauvre con, il ne pouvait pas arrêter de jouer au grand-frère. En réalité c’est à toi que t’en veux. La culpabilité te rongera jusqu’à ce qu’une de ces saloperies là-dehors la dévore avec ta chair. T’espère qu’ils la rongeront jusqu’à l’os.
T’as du mal à respirer. Tu n'as envie de rien, tu ne sais pas quoi faire, tu ne veux pas dormir, tu ne veux pas rester éveillée. Tu n'as pas faim. Tu ne veux pas être seule, tu ne veux voir personne. T’as l'impression d'être en sursis. Lentement tu te redresses, perturbée par les ronflements d’Ethan tu te faufiles entre les ombres de tes frères et sœurs à la recherche du silence mais c’est une silhouette près de la jeep qui attire ton attention. Tu sais qu’Aiden ne dort pas lui non plus, trop en colère, trop dévasté.. Il a pris le premier tour de garde et t’as rien dit parce que c’est sa manière à lui de prendre ses distances avec le deuil, dans un coin de sa tête il fait ses adieux à ce frère que vous ne reverrez plus. Non, celui qui t’inquiètes c’est ton autre cadet, il te fait une place à ses côtés et ton cœur se serre à l’évocation de Chris. « Tu veux de la compagnie ? » lui demandes-tu d’une voix douce en prenant place sur le capot. Tu te hisses difficilement ta jambe encore blessée, rappel incessant de l’accident que tu as causé et qui a entraîné le sacrifice de votre aîné. Ripley t’a recousu comme une chef, c’est pas la douleur qui décape, tu ne l’as pas senti hier et tu ne la sens pas plus cette nuit, ce qui t’écorche vive se sont les remords qui l’accompagnent. Et ça tu ne sais pas comment lui dire à Matt. Comment lui dire que son attente ne prendra jamais fin parce que Chris sera en retard pour toujours. Comment lui dire que non, il ne reviendra pas, plus jamais et que c’est entièrement ta faute. Comment lui dire qu’il a encore perdu quelqu’un. Comment lui dire que toi non plus, t’ignores ce que tu vas faire désormais. Tu voudrais lui adresser un sourire rassurant et acquiescer à sa remarque mais t’en es tout bonnement incapable, tu détournes le regard trop honteuse pour affronter le sien. « Justement Matt.. Un jour, tu devras savoir. » parce que vous ne savez pas de quoi demain sera fait et même s’il y aura un lendemain. Vous garder unis et en vie, c’était le travail de vos parents, c’est devenu votre job à Chris et toi. Maintenant t’es toute seule pour assurer cette tâche et ça te colle une peur bleue. « T’as vu, y’a du sang sur la lune. » tu désignes l’astre du menton, votre mère parlait d’un présage de mort, et toi, t’essayes tant bien que mal de faire comprendre à ton frère ce qu’il refuse de voir. Bientôt, le jour fera semblant de se lever. Mais c'est la nuit pour toujours.
Matthew Wheeler
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Sujet: Re: I wasn't ready for that (SAM) Ven 9 Déc - 2:16
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T'as de l'espoir, tu en as jusqu'au bout des ongles. Tu aimerais pouvoir le partager, en donner à ta sœur pour lui redonner envie de sourire. Parce que tu remarques bien que derrière ses airs de "tout va bien" elle est brisée à l’intérieur. Tu sais qu'elle ira mieux, parce que tu es plein d'optimisme, tu crois en l'avenir, en l'humain. Et surtout, tu crois en Chris. Il a toujours été là pour vous, le grand frère protecteur qui tend la main avant même qu'on ne le demande. Il a toujours eu ce petit truc que met en confiance, cette étincelle dans les yeux qui vous donne envie de le croire et d'avancer avec lui...qu'importe la route qu'il prend. Mais sa route, elle a dévié de la votre. Et toi, tu attends juste que vos chemins se recroisent. « Tu veux de la compagnie ? » Sam s'installe avant même que tu ne répondes, parce qu'elle sait que tu as besoin d'une âme à qui parler. Sam...c'est juste quelqu'un qui sait. Qui sait aider. Un peu comme Chris au fond. Et tu les admire tellement tout les deux. Et justement, tu ne peux pas t'empêcher d'évoquer ton aîné. C'est peut-être égoïste comme mécanisme, mais le dire tout haut, ça ravive les flammes de ton espoir. « Justement Matt.. Un jour, tu devras savoir. » Tu tournes la tête vers elle en fronçant les sourcils. Tu devrais comprendre ce qu'elle te dit, tu devrais même écouter et en prendre note. Mais non, tu es trop naïf, bien trop candide pour ça. Tu ne veux pas l'entendre, tu ne peux pas imaginer qu'un jour...tu pourrais te retrouver seul. Et puis tu sais bien que tu ne pourrais pas survivre ici, pas sans ta famille, pas sans un toit pour t'abriter en cas de danger.
« T’as vu, y’a du sang sur la lune. » Tu lèves les yeux vers le ciel. Tu peux y voir les étoiles et ça te fait sourire. Tu n'avais pas vraiment la possibilité de les observer en pleine ville et maintenant... Tu n'y penses simplement pas. Depuis l'arrivée du virus, tout le monde semble oublier les petits bonheurs de la vie. Les choses simples qui nous font encore sentir vivant. Toi, tu essayes de les garder en tête, tu essayes autant que possible de te raccrocher à ces petits plaisirs. Tu lèves ta mains pour sentir le vent frais glisser entre tes doigts, tout en admirant l’immense obscurité du ciel. "Il y a plus de morts que de vivants, je ne pense pas qu'elle perdra un jour son cercle ensanglanté Sam" Tu hausses les épaules en répondant, comme si c'était totalement logique. Tu n'y vois pas de signes, surtout pas concernant ton frère. Ta dextre redescend pour attraper la main de ta sœur. Tu la serres doucement en lui lançant un sourire sincère. "C'est pas ta faute tu sais..." Et tu le penses vraiment. Parce que tu vois la culpabilité dans ses yeux et ça, ça te fais du mal au fond. Elle n'a pas le droit de s'en vouloir, elle n'a pas le droit de se détester pour quelque chose qui était hors de son contrôle. Elle est tombée, une simple chute qui aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre vous. "Et...Je suis certain que Chris, il t'en veux pas du tout"
Sam Wheeler
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Sujet: Re: I wasn't ready for that (SAM) Dim 15 Jan - 15:19
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Ses doigts en signe de réconfort viennent accrocher les tiens, geste fraternel qui se veut rassurant, compatissant. T’as le reflex silencieux de les serrer un peu plus fort pour apaiser son inquiétude mais en réalité ta main cherche à fuir cette étreinte. Tu ne veux pas qu’il te réconforte, qu’il s’illusionne comme il le fait depuis que tout a commencé, tu refuses parce qu’avec l’espoir suivent la déception et le danger. Tu réalises que ce que tu as toujours le plus admiré chez ton cadet le mènera à sa perte, sa gentillesse fortifiée et sa capacité d’émerveillement, sa confiance en l’autre. En l’individu quel qu’il soit. Tu comprends que ses qualités remarquables que tu enviais autrefois se transforment en faiblesses, ton impuissance à intervenir pour leur faire barrage est plus pénible encore que leur existence propre. « Si.. Si Matt, c’est ma faute. » tu vois à ses yeux qu’il ne comprend pas, cette honte sourde qui te ronge de l’intérieur, qu’il pense sincèrement que la perte de votre aîné n’est pas de ta responsabilité. Il le croit. C’est bien ça le plus triste. Ce n'est pas seulement là, maintenant, à propos de Chris. C'est avec tout. Tout le temps. Ce refoulement. Il pense peut-être que s'il cache sa souffrance, s'il garde ses sentiments ils disparaissent. S'il nie la réalité elle change. Et dans un sens, c'est vrai : ils sont invisibles donc ils n'existent pas. Puisque vous vivez dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Votre douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée. C'est ce que tu lui reproches de façon si peu subtile, à peine camouflée. Ces œillères plantées devant ses yeux. Son espérance à toute épreuve. Sa foi en vos semblables. Peut-être au fond que tu crèves injustement de jalousie, envieuse de le voir se départir de ces responsabilités que tu traînes à ta cheville comme un boulet. Envieuse de le voir s'épanouir ailleurs, autrement, ou du moins s'échapper. Tu n'as pas d'échappatoire, jamais. Tu portes avec toi le poids de tes regrets, de tes erreurs, ta colère te consume à défaut de pouvoir s'estomper, elle se nourrie de la moindre parcelle de peau, de ton âme, tu préfères la laisser creuser sa place pour qu'elle puisse évincer celle occupée par la culpabilité et la détresse.
« Oui.. Oui je sais. » Chris n’a pas besoin de t’en vouloir, tu t’en veux assez pour deux. Pour dix. Pour mille. T’admets avec un rictus mélancolique que votre frère n’a pas la moindre amertume contre toi, il est parti sans rancune le cœur léger, parce que Chris était comme ça. Il valait bien plus que toi, même dans la mort. Il s’est sacrifié pour vous sauver, pour rattraper ton orgueil et l’a payé de sa vie. Et même après ça t’es persuadée qu’il ne t’en voulait pas, il t’a fait suffisamment confiance pour te laisser seule avec eux. « Chris était trop bien pour être rancunier. » détachant tes doigts des siens tu viens remettre ses mèches rebelles derrière son oreille, prenant quelques secondes pour caresser sa tempe, effleurant sa peau avec la tendresse dont seule une sœur est capable. Et avec cette autre fermeté dont seule une sœur est capable tu attrapes son visage entre tes paumes, le forçant à te regarder, quitter les étoiles et revenir sur terre « C’est pour ça qu’il est mort. » la voix tranchante refusant de laisser passer le moindre sanglot tu t'atèles à la dure tâche de retirer le filtre opaque qui lui bande les yeux « C’est ce qui arrive aux gens bien désormais. Tu comprends ce que je te dis? » croire en l’humanité devient un luxe, cogitant sans relâche toute la nuit pendant qu’il attendait son retour tu as compris. Compris pourquoi Chris savait que tu pouvais t'occuper d'eux, et comment y parvenir. Il valait tellement mieux que toi, et ça l’a tué. Être trop bien pour ce monde l'a poussé dans la tombe. Toi, t’as jamais été quelqu’un de bien. Avant.. Maintenant. T’es une menteuse, une tricheuse, une escroc. Ton égoïsme t’a porté au sommet de l’ancien monde et c’est lui qui te maintiendra en vie dans celui-ci. Qui vous maintiendra en vie. « C’était ma faute Matt. Chris m’avait dit de faire demi-tour, j’ai.. j’ai cru que je pouvais quand même y arriver. Je ne pouvais pas. Je suis tombée et il est venu me sauver. C’est pour ça qu’il est mort. J’ai fait une erreur, une toute petite erreur et ça lui a coûté la vie. Maintenant je dois vivre avec ça. Et je le ferais. Mais tu dois comprendre, il suffit d’une erreur. Tu ne peux plus faire celui qui ne sait pas, qui ne voit pas. Tu peux plus. Parce que ça te met en danger. »
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