The Day Will Come When You Won't Be nom : O’Connell. Un nom totalement banal que tu as même tendance à oublier, ne laissant place qu’a un vide béant, à l’oubli le plus total. prénom : Alexander, bien que ce prénom soit de naissance ton deuxième, tu as abandonné le prénom de William lorsque l’épidémie a frappé ta vie, préférant commencer une nouvelle existence. âge : Vingt-neuf ans et encore toutes tes dents. date et lieu de naissance : Le 6 Septembre 1986 au Texas.nationalité : Purement et simplement Américain. origines : Américain. situation civile : Célibataire, tu n'as jamais été réellement en couple.  ancien métier : Médecin, tu adorais ton métier. ancien lieu d'habitation : Un petit appartement non loin de la ferme familiale. campement actuel : Fallon et ce, depuis quatre mois. groupe :FOUR WALLS AND A ROOF crédits : écrire ici (alaska - avatar prédéfini fiche).   just survive somehow • (001), Tu as un frère jumeau, Lionel, avec qui tu entretiens un lien très fusionnel. Depuis l’épidémie, vous ne vous vous êtes jamais quittés et, ensemble, vous prenez des décisions communes. Sans lui, tu te sentirais comme mort. (002), Tu es un jeune homme de nature souriant, doux, calme et attentif. Beaucoup disaient que tu étais faible, sans caractère. C’est faux, tu as juste un bon fond mais tu sais également prendre ton courage à deux mains. (003), Tu détestes le sport. Heureusement, ton corps a tendance à éliminer naturellement les graisses superflues.  (004), Tu crois en l’amour, en la vie. Tu es un gros rêveur assez empathique et sentimentale ce qui peut s’avérer être une faiblesse dans ce nouvel univers. (005), Tu ne sais pas draguer, d’ailleurs, dès que tu es nerveux tu perds tes mots et tu dis du grand n’importe quoi. (006), Tu as tendance à vite t’enticher d’une personne, laissant tes émotions s’embrouiller, prendre le dessus. Néanmoins, devant une situation de crise, paradoxalement, tu gardes un calme olympien. (007), Tu as une peur bleue des rôdeurs, la preuve, tu sors rarement du camp que si c’est vraiment nécessaire. (008), Tu te débrouille très bien avec une arme, ton frère t’ayant enseigné le tire dès les premiers jours de l’apocalypse. (009), Si tu es un grand rêveur, tu n’en es pas naïf pour autant, ce qui peut tromper pas mal de gens. Tu sais parfaitement bien jouer la comédie et tu as tendance à te faire passer pour plus stupide que tu ne l’es. (010), Tu es bisexuel, néanmoins, tu ne l’avoues pas et tu n’as jamais eu de relations avec un garçon.

âge : 25 ans fuseau horaire : Belgefréquence de connexion : Le plus souvent possibleoù avez vous connu le forum : bazz avis & suggestions :    votre mot de la fin : mot de la fin  

« Jour 3,

Cher journal,
Je ne sais pas trop ce qui arrive, je suis complètement paumé. Les morts se relèves et manges les vivants, comme si nous étions de la viande froide à volonté. Lionel dit qu’il faut absolument partir, bouger d’ici avant que les choses ne s’aggravent. Mais pour aller où ? Nous n’avons plus rien, la plupart de gens que nous aimons sont morts ou encore disparus. Amis, famille, proches…Mon monde s’écroule. Heureusement, il est là, avec moi, sans lui je pense que j’aurais déjà pris un flingue et que je me serais tiré une balle dans la tête. Il a décidé que nous allions partir demain, prendre sa bagnole et fuir vers l’Est pour tenter de nous rendre dans le ranch familial de nos grands-parents. Il dit, que là-bas, l’épidémie n’a pas encore frappé. Je ne le crois qu’à moitié. La panique règne dans les rues, les habitants s’affolent, la peur frappe tout le monde. Je ne suis pas aussi fort que lui et, même si notre relation en a laissé plus d’un perplexe, je sais qu’il ne m’abandonnera pas. Dire qu’il y a encore un mois je n’étais qu’un médecin parmi tant d’autres, fraîchement diplômé, un homme sans histoires…A présent, je ne suis plus rien. »

« Jour 28,

Cher journal,
Les jours passent, s’écoulent, meurt. Lionel s’en tête à vouloir m’apprendre à me battre, me disant que si je veux survivre, je dois savoir me défendre. Je le vois dans son regard, il a peur, il panique et ce, de plus en plus avec le temps. Les morts sont de plus en plus nombreux, bientôt, il ne restera que ça…la mort…Nous avons croisés deux survivants hier, néanmoins, ça s’est rapidement mal terminé. Ils étaient affamés et voulaient notre nourriture, les armes ont été sorties et j’ai fini par calmer les choses comme je le pouvais. Compromis pour que personne ne soit blessé…Je ne veux pas que mon frère meure, je ne pourrais pas le supporter. Nous continuons de voyager, évitant les grandes villes, ils sont plus nombreux là-bas. Je me débrouille de mieux en mieux avec un pistolet, même si, sincèrement, je n’ai jamais aimé les armes à feux. Mais ais-je seulement le choix ? Il n’est plus question de choix, mais de survie. »

« Jour…j’arrive plus à compter.

Cher journal,
Je ne sais même plus quel jour nous sommes, ni même en quelle année. Le temps n’a plus réellement d’importance quand on lutte pour continuer à exister. Les paysages défilent et la route est de plus en plus dangereuse, que ce soit avec les rôdeurs ou encore avec les humains. Même les simples mortels deviennent dangereux, acharnés, violents. Un petit groupe nous a interpellé pour nous parler d’une endroit nommé Fallon…Je suis assez inquiet mais également soulagé de voir qu’une certaine civilisation continue à exister. Lionel et moi comptons nous y rendre, bien trop fatigués pour continuer à avancer seuls et sans attaches. Je suis fatigué de me battre et lui aussi, même si il tente de ne pas le montrer, je le vois bien dans son regard sombre. La nuit, je le sens venir se réfugier contre moi, comme pour s’assurer que je suis toujours en vie. Je sens sa respiration dans ma nuque, mais également ses tremblements, ses sanglots…Notre relation a changé. Nous étions déjà très proches autrefois, mais là…j’ai honte, je n’arrive même pas à l’écrire. Peut-être que c’est à cause de notre solitude ? Peut-être qu’à force de n’être que tous les deux, ça devait forcément arriver. J’en sais rien…mais je sais que ce n’est pas naturel. »

« Fallon,

Cher journal,
Fallon, c’est un lieu vraiment…étrange. A vraie dire, j’ai plus l’impression d’être sans cesse sous surveillance, ou encore, d’être soumis à des restrictions. Certes, c’est mieux que dehors et je préfère de loin pouvoir dormir en paix que sur mes gardes. Mais quand même, ils sont franchement sévères. Lionel a du mal à s’y faire, je le vois bien, il râle tout le temps. D’ailleurs, il a également tendance à sortir le plus souvent possible, alors que moi, j’ai repris mes activités de médecin au sein de ce camp. Je pensais que notre relation allait redevenir comme avant, une fois remis en société, mais c’est comme si une dépendance mentale c’était installée entre nous. J’arrive pas à lui résister, à ne pas succomber. Je le vis mal, mais changer semble impossible. Suis-je un monstre pour autant ? »