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| But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) | |
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Dahlia Marshall member ▴ Everything Dies.▴ avatar : Margot Robbie.
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| Sujet: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Sam 14 Jan - 17:50 | |
| Dahlia(Lexie) Marshall Tu prétends ne plus aimer lorsque tout va de travers. Tu oublies juste que sans lui tu te perds. | The Day Will Come When You Won't Be nom : marshall, relique d'un autre temps, nom qu'elle ne peut effacer sans doute à cause des gémissements de son palpitant. Car cette identité elle aime la revendiquer, la rouler entre ses lèvres puisqu'autrefois il lui appartenait. prénom : syllabes dissonantes, personnalités accoutumantes, divergentes … A chaque nouveau départ, un autre rempart. Tout a commencé avec Lexie, fille du déni, petit ange obscurci par la mort ahurie, puis Violet, Ellie et Alice, femme empreinte d’un amour conséquent pour un homme charmant, ce prénom résonne encore dans ses pensées, car il est l’ancre à son atrocité. Le masque qui avait révélé la monstruosité de son inhumanité. Puis il y a eu Dahlia, rose noire, fleur dépourvu de ses pétales, nom d’emprunt, nom de cette maternelle qui est morte sous ses yeux merveilles. Dernier visage pour tous ses mirages. âge : trente années d'errance dans sa médisance. date et lieu de naissance : un soir d'été, un quatre juin où le soleil s'était éteint pour faire apparaitre un astre. Etoile qui a volé la clarté d'un foyer empli d'obscurité. nationalité : américaine. origines : américaines. situation civile : alliance autour de son cou, corde qui se resserre bout à bout. Mensonge d’une union faussement idolâtrée, d’un mariage manigancé, couverture parfaite pour deux rescapés dans un univers carnassier. Tout n’était qu’une illusion et aujourd’hui ce simple anneau résonne comme une condamnation à perpétuité pour ses pêchés. ancien métier : fleur fanée aux masques diversifiés, autrefois elle n’était autre qu’un agent de la CIA. Une frêle poupée aux multiples identités qui se jouait de son attrait pour toujours arriver au but tant escompté. ancien lieu d'habitation : âme vagabonde elle voguait furibonde. Fuyant le passé, ne pouvant se permettre de s’arrêter à un endroit particulier, elle était simplement obligée de bouger pour ne jamais ressasser les souvenirs aiguisés. campement actuel : fallon. groupe : four walls and a roof. crédits : SWAN. just survive somehow • (001), Homicide. Famille livide. Meurtre acide pour une protection perfide. Dahlia elle ne parle pas de ses fracas, elle tait le bordel de son coeur en dégât. Car son passé n’est que destruction et crucifixion. Et elle est à l’origine de chaque éclat. Gamine naïve qui avait vu le jour sous le vacarme, sous la mélodie des bips, elle avait déjà commis le pire vice, en jouant avec la mort en s’amourachant de la vie. Elle l’a tué cette femme qui avait déjà bien trop sacrifié pour son foyer, elle lui a volé son existence pour s’en créer une. Et lui ce père abusé par cette faucheuse cruelle n’était devenu que de la dentelle. Soulageant le poids de l’abandon, le fardeau de cet avorton, en se noyant dans la boisson. Effluves brûlantes dans sa gorge serrée, il n’avait plus de dieu à qui parler, plus d’espoir pour se libérer, il n’était devenu que le reflet d’un homme en peine, d’un alcoolique empli de haine. Et ses poings sont devenus son exutoire, son échappatoire. Il frappait pour oublier, il cognait pour effacer l’horreur de cette réalité. Il tabassait ses mômes pour leur faire payer le prix qu’elles leur avait coûté. Et il est mort pour ce frais, il a crevé sous la peur de ses gamines en planche à pain, sous le poids du chagrin, sous le refrain de cette lame qui s’était faufilé dans sa chair pour devenir enfer. (002), Deux ans seulement. Que deux simples années pour se voir enlever le confort d’une famille déchirée. Trop jeune pour comprendre ce qui lui arrivait, trop ignorante pour se rendre compte de cet arrachement dans son palpitant. L’ange déchu s’est retrouvé perdu dans une enseigne distordue. Un orphelinat. Bâtiment convalescent d’âmes abandonnées, ou bien lésées d’un foyer idolâtré, ils étaient tous ainsi égarés dans ce qui serait une prison dorée. Eloignés des êtres chers, ou bien enlevés loin de leurs chairs. Et le temps s’est écoulé comme la pluie des années. La poupée brisée elle y est restée, ne croyant plus pouvoir s’échapper de cette enseigne malsaine. Elle s’y est logée durant onze années. Une éternité pour accepter une gamine blessée, une éternité qui lui aura coûtée et qui l’aura marquée. (003), Dahlia on n’entendait plus le son de sa voix. Elle avait tissé entre ses lèvres l’horreur des secrets. Se renfermant sous l’atrocité de son passé, elle avait appris à écouter plutôt qu’à psalmodier des mots incohérents. Et de ce fait, elle était devenue la cible parfaite pour les moqueries et les aprioris. Après tout elle était la soeur de cette meurtrière, elle avait le même sang que celle qui avait fait couler le sang. Elle était une étrangeté qu’on regardait de travers sous son silence austère. Elle n’était qu’une gamine, une gamine qui ne savait comment gérer les cauchemars éveillés, les souvenirs carnassiers. Elle était paumée et c’était suffisant pour se moquer d’elle. Et pourtant il était là lui ce môme farouche, à la protéger, à la surveiller doucement de ses prunelles jades, à se contenter de sa mélodie de non dits pour éclore un sourire sur son visage terni. Puis il est parti, il s’est enfui, la laissant dans ce sursis de répit. Et les moqueries ont repris. Plus virulentes, plus violentes. Elle était seule dans cette captivité, dans ces jugements incessants. Parfois on l’enfermait dans des casiers, parfois on la martyrisait jusqu’à ce que ses sanglots se mettent à couler. Victime si facile, proie si docile. La poupée elle se renferma un peu plus, subissant le trou dans sa poitrine, ce maux insupportable qui la faisait sentir aussi indésirable. Autant auprès des enfants que des parents. Elle n’était qu’un déchet dans cette société, qu’une orpheline qui avait vu les reflets du sang et par conséquent, personne ne voulait d’elle vraiment. (004), Et cette insécurité elle se l’est trimballée la fleur fanée. Ce maux constant de se sentir inférieur, misérable comparée aux autres. Elle n’était que bruine sous une pluie torrentielle et démentielle. Un grain de sable si facile à balayer sous la brise artificielle. Elle a failli se noyer la gamine apeurée sous le vacarme de ses idées noires, elle a failli s’écrouler sous le poids des atrocités, mais à la place de se laisser juger par des bourreaux d’échos, elle s’est réveillée, refusant de crever pour des futilités. Petit à petit, lentement mais surement. Grâce à la psychothérapie, elle tut sa paralysie des mots, son manque de confiance maladif, corrosif. Elle se renforça pour réparer les éclats de ses pensées fracas. Et elle avança enfin loin de cette image de gamine en retrait, d’enfant facile à traumatiser. (005), Besoin de se rendre utile. De se sentir moins futile. Dahlia elle a toujours eu ce rêve livide de devenir quelqu’un, de faire quelque chose de bien. Et tomber dans l’espionnage fut comme un mirage, une apothéose à ses désirs moroses. Elle allait pouvoir aider, tout en gardant son caractère particulier. Perdre son identité pour changer les faits, se faufiler pour mieux s’adapter à des environnements divergents, dérangeants. La rose allait devenir venimeuse et plus bien dangereuse. Et surtout plus tueuse. (006), Amatrice de paysages défilants, de découvertes curieuses, cette nouvelle vie elle l’a appréciée avec une certaine folie. S’acclimatant à de nouveaux terrains de jeu, loin de la morosité de cet orphelinat, loin de l’obscurité de ces placards blafards. Elle était libre, souveraine de cette curiosité sans arrêt. Elle est tombée amoureuse de l’inconnu, des étendues perdues, de chaque seconde de son errance. Poupée qui ne savait rien de l’univers, c’était comme si elle rêvait de chacune de ces merveilles vermeilles. Mais elle était bien matérielle et ses prunelles étaient bien emplies d’étincelles. Au travers de ses missions, elle a pu voir le paradis de la diversité, rencontrant de multiples étrangers, elle a pu tomber pour une passion forcenée. Se découvrant un intérêt pour les sports extrêmes, elle a voulu les pratiquer. Pour le danger, pour cette drogue morphine de l’adrénaline. Pour se sentir vivante et haletante. Pour cette agitation dans son palpitant. (007), Mais son coeur se soulevait que pour un convalescent. Pour cet enfant autrefois réconfortant. Petite poupée qui ne croyait pas en l’ampleur des sentiments, elle y est tombée en plein dedans. Ne comprenant pas vraiment l’étendue des dévastes de cet arme. Dahlia elle n’achetait pas la poésie d’une telle mélodie, cette harmonie de deux âmes dépendantes, suffocantes de touchers, de volupté, de ce besoin de se sentir aimer. Et Ace a su percer la froideur de ce bloc rouge et glacé. Il s’est inséré dans ce muscle vital pour l’exploser, le voler pour mieux le piétiner. Au travers de ses attentions, de cette tentation qu’il lui vendait dès sa jeunesse. Pilleur de coeur. Voleur de terreur. Il était toujours là pour boucher l’horreur de ses fracas. S’endormant avec elle, lorsque Morphée s’amusait à la torturer, l’accompagnant dans les cauchemars éveillés, la défendant dès qu’il pouvait de l’atrocité des orphelins vauriens, lui prenant la main, lorsque le chagrin devenait bien plus qu’un refrain. Il avait été là pour lui vendre une dose de dopamine, une drogue dont elle était devenue dépendante, convalescente. Une bouchée d’air frais, un paradis entier. Mais l’enfer était retombé sous ces travers, et les calvaires se sont enchainés sous forme de galères. Car le môme a grandi, et il est devenu cet homme maudit. Un astre dans une galaxie de déni, une étoile brillante qui avait besoin de sa liberté, de s’envoler loin de toutes responsabilités. La poupée parfois elle aurait préféré ne l’avoir jamais rencontré, pour que son coeur puisse se réparer. Mais la vérité c’est que sans lui, elle ne s’en serait pas sorti, elle se serait finie dans ce sursis infini. Et aujourd’hui elle paye le prix de chaque seconde passer avec lui. Car son palpitant est démuni, sa culpabilité aigrie. Dahlia, la rose fanée, ses épines elle les a balancé sur le démuni pour qu’il puisse comprendre toute son hérésie. T’aurais dû m’aimer, plutôt que de m’abandonner. T’aurais dû abandonner, plutôt que fuir à l’opposé. (008), Apocalypse avancée. Monde en déclin sous l’atrocité de la nature humaine. Univers de travers si précaire. Quand il n'y a plus de place en Enfer, les morts reviennent sur terre. Qui aurait cru qu’une telle vérité puisse un jour se réaliser ? Que des carcasses livides se réveillent pour devenir perfides ? Cadavres affamés à l’appétit jamais rassasier, cela sonnait comme un mauvais scénario de série B. Et pourtant c’était devenu une réalité. Une vérité sous les yeux apeurés de chaque rescapé. Chacun devenant abandonner leur ignorance, leur innocence pour se faire violence. Poupée brisée, elle avait déjà perdu son humanité en creusant un trou dans la tête de l’être tant aimé. Et elle l’était prête à l’affronter, cet univers ensanglanté. Prête à lutter pour des valeurs qui lui tiennent encore à coeur. Survivre, elle l’avait déjà appris quand elle était enfant, alors elle ne fait plus semblant à présent. Tuant pour éviter d’être tuer, prenant la vie pour se contenter de la survie. Elle danse sur un équilibre dangereux la poupée, emplie de ses peurs inavouées, jonglant avec ses capacités pour respirer encore un peu d’air frais. Elle s’est acclimatée à toute cette horreur, à la nuisance des vivants et des cadavres ambulants. Elle s’est formatée pour simplement sentir encore les battements de son palpitant. (009), Et le seul fardeau qu’elle a gardé dans cette vie en port-à-faux, se résume à ce frêle anneau. Bijou froid qui pend près de son coeur béant. Illusion de sentiments, d’un mariage sanguinolent. Par lâcheté ou par besoin de se rappeler, ce bien matériel reste son essentiel. Un réconfort superficiel qui l’aide à traverser toute la gangrène de ce monde en peine. Rappel de leur ritournelle, souvenirs des nuits dévoreuses de chairs, des touchers vermeilles, des baisers martyrs. De ce mensonge grandiloquent et qui pourtant la maintient vivante. (010), Ame vagabonde, furibonde, elle a abandonné sa mobilité pour s’ancrer à cette réalité. Dans cette horreur ambiante, elle a dû faire confiance à des étrangers, les aider à bâtir un projet irréel dans cette utopie sans répit. Fallon. Ville sécurisée de ce danger environnant, mirage pour chaque naufragé. Un projet qui semblait impossible à réaliser et qui pourtant s’est bâti à chaque journée pour devenir une vérité. Membre du conseil, Dahlia a trouvé cette place confortable dans ce rêve affable. Et pourtant ce rêve devient une grande responsabilité puisque l’humanité souffre d’atrocité, d’esprits dépossédés de leurs rationalités. Alors poupée, elle est devenue cette femme sans scrupules, cernant facilement les gens, elle donne son avis sans poésie. Tenant bien trop aux règles pour qu’on les enfreigne, aimant bien trop son rôle pour devenir frivole. |
(camps) • depuis combien de temps êtes vous dans votre camp ? Quel rôle avez vous dedans ? Depuis le jour 1. Lorsque le rêve n’était encore qu’un mirage dans le regard des naufrages. Elle était là la poupée en retrait, à écouter les promesses d’une survie sans détresse. Quand tout ce plan n’était encore que des fantasmes idolâtrés, elle se tenait à proximité, promettant son aide pour y croire en cet espoir dérisoire. Fallon. Ville de survivants, de battants. El Dorado d’une vie sans écho des atrocités environnantes, des silhouettes ambulantes qui se nourrissaient de la chair, de leurs calvaires. Elle a aidé pour sa construction, donnant tout ce qu’elle pouvait pour que ce mirage devienne bien réel dans ce monder vermeille. Pour que l’humanité puisse encore perdurer, pour que la vie continue d’exister, elle a sacrifié de nombreuses journées. Et ce rêve est devenu une réalité. Ce rêve insensé. Ce rêve impossible. Il se tenait devant elle. Dahlia elle a eu cette place de privilégiée, elle est devenue une nécessité pour les gens qui l’entouraient. Membre du conseil. De grandes responsabilités pour une poupée, et pourtant elle s’y acclimatait, promettant de faire son possible pour protéger cette utopie. Donnant son avis sur chaque rescapés qui pénétrait à l’entrée, refusant la compassion pour les affronts à répétition. Dahlia elle fait partie de ceux qu’on craint, de ceux qu’on regarde lointain... Black Madness || fanny ft. Margot Robbie || scénario d'Ace. âge : 21 printemps. fuseau horaire : france. fréquence de connexion : assez souvent . où avez vous connu le forum : un ami m'en a parlé, et je suis venue fouiller un peu et j'ai craqué comme la faible que je suis à cause de cette perle . avis & suggestions : non ci tout beau, ci tout propre et pfou ça pue la classe . votre mot de la fin : c'est le moment gênant où habituellement je sais pas trop quoi dire, donc amour et chocolat /sbaff/ .
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| | | Dahlia Marshall member ▴ Everything Dies.▴ avatar : Margot Robbie.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Sam 14 Jan - 17:50 | |
| we are the walking dead I walk through the valley of the shadow of death. I fear no evil because I'm blind to it all. My mind and my gun they comfort me, because I know I'll kill my enemies when they come. Contre la vie qui va qui vient puis qui s'éteint ... Commencement « Ne regarde pas Lexie. » La voix de sa soeur retentit à proximité, ses doigts juxtaposés sur la tempe de la gamine apeurée. Tremblotante, suffocante, elle fait une crise de panique la môme, n’arrivant plus à respirer sous le silence, la peur l’abusant dans sa violence. Elle se renferme dans son agonie, sifflant de ses expirations trop courtes sous le carnage sanguinolent. Car devant elle se joue un cauchemar éveillé, un enfer délabré. Un corps exposé dans une marre mirobolante, sanglante. Le rouge s’étalant sous la chair tuméfiée, sous les impacts de lame forcenée. Elle reste là l’orpheline, ne comprenant pas vraiment, le coeur brûlant, le visage tremblant. Et ses ainées la regardent avec férocité, tentant de calmer l’ardeur de ses terreurs de leurs touchers, de leurs caresses tendres, de leurs murmures cendres. Elles essayent de la cacher, de la protéger de la laideur de leur fait, de l’atrocité de ce qu’elle venait d’escompter. Mais tout autour d’elle elle ne voit plus que cette image horrifique, sadique. Lexie elle n’avait que deux ans, Lexie elle n’était pas ternie par cet univers obscurci. Mais déjà la vie s’écoulait entre ses doigts, le chagrin se rompant entre ses mains. Elle était jolie Lexie même dans sa paralysie, même lorsque les larmes rongeaient la douceur de ses joues chaudes. Elle était jolie, elle était folie, elle était démunie. Contre l'amour qu'on prend qu'on tient mais qui tient pas... Maintenant Les yeux rivés sur l’horizon, la poupée elle a l’air déconnectée. La fatigue maculant ses traits, elle ne dort plus comme elle le voudrait. Ses nuits n’étant plus qu’une répétition lascive de cauchemars incessants, de démons béants… Elle ne devient plus que ce fantôme égaré en recherche du danger. Besoin de cette drogue haletante, délectable de l’adrénaline, elle rode comme une âme en peine, attendant une sentence qui n’arrivera jamais, qui ne la brisera jamais … Car Dahlia elle est lasse, elle est crasse. Elle est noircie de l’intérieur, son palpitant n’étant que cendres fumantes, que de la poussière qui s’envolait dans l’étendue de sa cage thoracique encore mouvante. Vivante mais morte. Comme cette menace permanente, constante. Cette malédiction qui rendait cette condamnation plus incohérente, plus convalescente. Elle était simplement exténuée la rose fanée, creuse de devoir encore lutter quand plus rien n’a de vrai sens. Elle combat pour un mirage, elle lutte pour sa chute. Pour espérer revoir ce regard émeraude, ces prunelles qui autrefois la regardaient comme si elle était une étoile damnée, un astre impossible à capturer. La chose la plus belle qui existait. Un si doux mensonge dans lequel croire. Un espoir dérisoire dans cette survie noire. Lui qui dans ses souvenirs semblaient toujours plus étincelant, plus brillant. Il ne lui avait qu’infliger des maux médisants, il ne l’avait rendue que plus ignorante. La poupée de porcelaine, elle secoue la tête pour se vider le crâne ne supportant plus les songes de ses mensonges. Car on fracasse pas un dégât, on ne lui prend pas les éclats dans son coeur las. Menteur aguicheur il lui a pris son palpitant pour le muter en néant, le laissant dans une boîte de diamants. Le pillant, le volant, le rongeant de futiles sentiments, il n’a pas fait semblant ce béant. Il l’a fini avec sa tendresse, il l’a noyé dans sa détresse pour devenir une ivresse. Dahlia elle n’y arrive plus, elle n’y arrive pas. Son crâne psalmodie toute sa culpabilité, la figeant dans son incapacité, dans ses images gravées. Lorsque sous la panique partagée, lorsque la ville se faisait ronger peu à peu par l’appétit dément de ces morts vivants, lorsqu’elle, elle s’acharnait pour garder cette épave entière. C’était la dernière fois qu’elle le voyait, dans cet état délabré, état qu’elle même avait participé en regardant sans broncher. Prisonnier d’un manège insensé, expérience qui avait mal tournée. Ces hurlements résonnaient encore dans ses tympans. Echo d’antan, mélodie de sa folie, de son mépris pour cet ahuri. Elle voulait se venger, elle voulait le crever cet amant aimant, pour ne plus avoir ce trou béant à la place de son palpitant. Haine sans haleine, colère meurtrière. Poupée elle s’était gâchée, elle s’était condamnée en signant un pacte avec le diable, pensant qu’elle allait s’en sortir plus stable, mais elle n’est plus que destruction et lamentation. Elle rode cherchant la libération, une salvation mais elle retombe dans cette obsession. Ses pensées s’orientant seulement sur ce maux grandissant, ses grandes prunelles écarquillées ne faisant plus la distinction entre réalité et utopie. Elle est altérée et elle s’engouffre seule dans l’hostilité, pour se vider de ce regain d’inhumanité. Et sous la brise fraiche, sous la quiétude de sa carcasse qui se casse à chacun de ses pas, un râle vient se creuser à proximité, soufflant sous le silence ambiant mais la poupée elle reste paralysée, stoppant cette marche insensée. Et le cri de l’agonie se rapproche dans une triste léthargie. Le corps brelan s’orientant difficilement, les impacts de morsures se répercutant sur la chair retournée d’hématomes bleutés. Il suinte le cadavre toute l’horreur, toute la terreur de sa dernière heure. Plus qu’une fresque ensanglantée qui lutte pour ne pas se faire enterrer, pour satisfaire ses instincts premiers. Et il continue le danger de se rapprocher de l’ange déchu, sa bouche tordue cherchant à mordre cette perdue. Mais une fois la distance distordue, la poupée elle attrape cette lame émoussée pour cracher toute son atrocité. Frappant la première, elle le renverse à terre et elle le martèle d’une violence particulière. Ses phalanges glacées ne lachant plus son poignard, elle se fait noir. Son bras s’abaissant sous les giclures, sous les effluves métalliques, elle enfonce le tranchant profondément et inlassablement, se déchargeant de ce poids oppressant, se condamnant à ce vice brûlant. Elle gémit, elle crie, elle se maudit. Les larmes montent mais aucunes ne se brisent sur ses joues tachées par le sang. Et elle continue pendant des minutes, pour extérioriser, pour simplement se casser, pour respirer. Mais le fardeau est toujours entier dans son crâne agité. Contre la trace qui s'efface au derrière de soi... Nuits envolées. Sommeil piégé. La poupée elle se réveille en sueur, le front suintant d’humidité, le souffle abusé. Elle se tient sur les draps repliés, la tête écrasée entre ses paumes. Comme achevée par ses cauchemars répétés, elle reste ainsi dans ce sursis, dans ce semblant de répit mais la silhouette à ses côtés se tortille pour la regarder. Gamine désabusée qui la regarde de ses yeux grands écarquillés, noyée d’anxiété. Elle la scrute dans le silence, n’osant trop la déranger, se contentant simplement de lui murmurer ces échos sourds. Et Dahlia elle reste là, elle la regarde ce petit éclat. Pureté jamais bafouée, innocence gardée. Elle, cette petite protégée qui l’empêche de devenir tarée. Un sourire léger venant maquiller ses traits, elle dépose lentement ses phalanges glacées sur la peau de l’adolescente pour la rassurer. Mais cet ange commence à connaitre l’atrocité, sa curiosité s’accumulant depuis des journées. Les soirées n’étant qu’une répétition éternel de cette ritournelle. Et la môme elle ose braver l’intimité de la poupée, la défaisant de son confort habituel. - Pourquoi tu n’arrives pas à dormir ? C’est à cause de ça ? La gamine elle montre de ses doigts l’anneau scellé sur sa poitrine, bijou qui ramène cette souffrance amère, cette présence carnassière. Homme de fer qui même absent la fout à l’envers. Dahlia elle ne dit rien, elle acquiesce simplement dans le silence ambiant mais vite la môme continue de l’enfoncer dans sa misère. - Il est mort ?Oh ce mensonge grandiloquent, ce mariage de manigance, de violence. Qu’un conte idolâtré, qu’une vérité qu’elle sortait pour qu’on croit à sa sincérité. Une si jolie couverture. Femme au foyer. Vie parfaite filant un amour fantasmé. Qu’une grosse connerie, qu’un amas de faussetés qui montrait bien sa lâcheté. Seulement la vérité elle la connait, la vérité c’est qu’elle l’a tué. Pas physiquement mais mentalement. Elle lui a volé son existence pour créer une démence. - Je lui ai creusé un trou dans le crâne.Dahlia elle se tait subitement, se recouchant entre les draps. Fermant les paupières pour taire les regrets précaires. On ne peut voler la liberté d’un oiseau mais on peut lui briser les ailes avant son envolée.
Dernière édition par Dahlia Marshall le Jeu 19 Jan - 2:15, édité 3 fois |
| | | Lenny Morlandmember ▴ Everything Dies.▴ avatar : jenna coleman.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Sam 14 Jan - 19:16 | |
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| | | Silas CastellanosAdmin ▴ Keys to the Kingdom.▴ avatar : henry ian cusick.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Sam 14 Jan - 20:59 | |
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| | | Dahlia Marshall member ▴ Everything Dies.▴ avatar : Margot Robbie.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Sam 14 Jan - 21:37 | |
| Lenny < et que dire du duo lenny + coleman merci bien Silas < ahah merci et je n'hésiterais pas |
| | | Sam Wheelermember ▴ Everything Dies.▴ avatar : Lauran Cohan
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Sam 14 Jan - 21:38 | |
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| | | Dahlia Marshall member ▴ Everything Dies.▴ avatar : Margot Robbie.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Sam 14 Jan - 22:11 | |
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| | | Sam Wheelermember ▴ Everything Dies.▴ avatar : Lauran Cohan
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Sam 14 Jan - 22:26 | |
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| | | Dahlia Marshall member ▴ Everything Dies.▴ avatar : Margot Robbie.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Sam 14 Jan - 22:37 | |
| oh j'imagine même pas (trop de feels de la dépression là ) la même pleurons ensemble en sa mémoire /pan/ Ahah c'est pas grave ça, ça donne une bonne image et en plus ça réveille la shippeuse extreme que je suis donc c'est un plus mdr Me fous pas la pression mais bon je vais tout donner pour pas trahir cette confiance tu m'aguiches là non en vrai tu fais un peu peur avec ton gif de profil donc quand je lui ferais bobo, je le ferais en scred' parce que je suis une petite vicieuse merci en même temps cette perle le vaut bien ahah |
| | | Cole Bennettmember ▴ Everything Dies.▴ avatar : James Franco
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Dim 15 Jan - 12:05 | |
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| | | Dahlia Marshall member ▴ Everything Dies.▴ avatar : Margot Robbie.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Dim 15 Jan - 16:57 | |
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| | | Rhett MillsAdmin ▴ Keys to the Kingdom.▴ avatar : Andrew Lincoln.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Lun 16 Jan - 12:55 | |
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| | | Dahlia Marshall member ▴ Everything Dies.▴ avatar : Margot Robbie.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Lun 16 Jan - 15:32 | |
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| | | Ace Marshallmember ▴ Everything Dies.▴ avatar : sam claflin
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Mer 18 Jan - 19:20 | |
| omg cette plume. cette façon dont tu t'es appropriée le scénario, c'est vraiment beau. tes mots, tous ces mots bien écrit, bien choisis, j'ai dévoré chacune des parties de ta fiche. tout me plait, ça me plait beaucoup trop. mille merci de tenter ce scénario. j'ai envie de citer l'ensemble de ta fiche, tellement c'est parfait. - Citation :
Elle n’était qu’une gamine, une gamine qui ne savait comment gérer les cauchemars éveillés, les souvenirs carnassiers. Elle était paumée et c’était suffisant pour se moquer d’elle. Et pourtant il était là lui ce môme farouche, à la protéger, à la surveiller doucement de ses prunelles jades, à se contenter de sa mélodie de non dits pour éclore un sourire sur son visage terni. Puis il est parti, il s’est enfui, la laissant dans ce sursis de répit. Et les moqueries ont repris. Plus virulentes, plus violentes. Elle était seule dans cette captivité, dans ces jugements incessants. Parfois on l’enfermait dans des casiers, parfois on la martyrisait jusqu’à ce que ses sanglots se mettent à couler. Victime si facile, proie si docile. La poupée elle se renferma un peu plus, subissant le trou dans sa poitrine, ce maux insupportable qui la faisait sentir aussi indésirable. Autant auprès des enfants que des parents. Elle n’était qu’un déchet dans cette société, qu’une orpheline qui avait vu les reflets du sang et par conséquent, personne ne voulait d’elle vraiment. mon petit keur se brise. - Citation :
- T’aurais dû m’aimer, plutôt que de m’abandonner. T’aurais dû abandonner, plutôt que fuir à l’opposé.
méchant ace. - Citation :
- Poupée brisée, elle avait déjà perdu son humanité en creusant un trou dans la tête de l’être tant aimé. Et elle l’était prête à l’affronter, cet univers ensanglanté.
- Citation :
- Et le seul fardeau qu’elle a gardé dans cette vie en port-à-faux, se résume à ce frêle anneau. Bijou froid qui pend près de son coeur béant. Illusion de sentiments, d’un mariage sanguinolent. Par lâcheté ou par besoin de se rappeler, ce bien matériel reste son essentiel. Un réconfort superficiel qui l’aide à traverser toute la gangrène de ce monde en peine. Rappel de leur ritournelle, souvenirs des nuits dévoreuses de chairs, des touchers vermeilles, des baisers martyrs. De ce mensonge grandiloquent et qui pourtant la maintient vivante.
je suis amoureuse je crois. et je te rajoute encore des smileys parce que je suis raide dingue de cette fiche. on va faire de grandes choses ensemble. je le sens. ta motivation fait tellement plaisir à voir, ça me fait chaud au coeur. bienvenue officiellement parmi nous et bonne continuation pour ta fiche. loooove sur toi. je viens de découvrir cette chanson et je me dis qu'elle leur va que trop bien. https://www.youtube.com/watch?v=OFfJwXpRTgMpsss : j'aime les images que tu as choisi aussi. ça va tellement bien à dahlia. |
| | | Dahlia Marshall member ▴ Everything Dies.▴ avatar : Margot Robbie.
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| Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) Jeu 19 Jan - 0:08 | |
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| | | | Sujet: Re: But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) | |
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| | | | But I'm only human after all, don't put your blame on me ... (Dahlia) | |
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