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 (polly), don't take my sunshine away -

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Polly Brown
Polly Brown
Admin ▴ Keys to the Kingdom.
▴ avatar : Holland Roden.
▴ inscrit le : 28/10/2016
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MessageSujet: (polly), don't take my sunshine away -   (polly), don't take my sunshine away - EmptyVen 4 Nov - 0:19

polly brown
future starts so slow.

The Day Will Come When You Won't Be
nom : Brown, nom connu par les amateurs de politique puisqu'elle est la fille du Gouverneur du Nevada. prénom : Polly ; elle a oublié ses autres prénoms. âge : vingt-deux ans, on lui en donne un peu moins maintenant que son visage n'est plus fardé de maquillage. date et lieu de naissance : 13/05/1994, à Carson dans le Nevada. nationalité : américaine, fille d'une patriote renommée. origines : américaines, elle le suppose - elle ne connait pas vraiment son père et tout ce qu'il a pu traîner derrière lui. situation civile : célibataire, coeur d'artichaut.  ancien métier : étudiante en criminologie - parce qu'elle ne savait foutrement pas quoi faire de sa vie. ancien lieu d'habitation : Carson, Nevada. campement actuel : Fernley, Nevada. groupe : the next world. crédits : hepburns + tumblr.  

just survive somehow •

(001), Polly n'a connu que sa mère – de son père, elle en a eu des échos mais rien de bien concret. Toute sa vie, elle s'est reposé sur Jemma Brown, figure tant adorée mêlant autorité, force et compréhension. Grâce à sa mère, Polly se sent féministe dans l'âme – elle a eu l'exemple même qu'une femme peut être l'égale de l'homme et ce, sans sourciller le moins du monde. (002), Souvent, au lycée principalement, les garçons lorgnaient sur sa mère. Sans s'en offusquer, Polly se sentait flattée de savoir que Jemma attirait les pauvres morveux avec qui elle étudiait. (003), Gourmande et très peu sportive, elle a toujours eu quelques kilos en trop. Maintenant que la question n'est plus de savoir quel en-cas choisir, Polly se sent décharnée et au bout de ses forces. Elle n'est pas très agile, pas très discrète et pas très sportive. Elle se balade avec un couteau à steak sans trop savoir quoi en faire et prie pour ne jamais rencontrer quiconque d'agressif. (004), La jeune fille est blindée de compassion, et sans doute un peu trop naïve. A ses yeux, seuls les rôdeurs sont à craindre ; dès que c'est vivant, elle peut s'accorder le droit de monter dans une camionnette. Au fond, elle se complaît dans cette vision manichéenne. Ça lui évite de déprimer. (005), Polly parle. Tout le temps. Elle gesticule également et attire l'attention dès qu'elle le peut. Pourtant, lorsqu'elle s'efface (et c'est rare que cela se produise), c'est souvent signe de malaise profond. (006), Les magazines féminins, elle adore ça. En beau milieu de toute cette pagaille où les individus (morts) essaient de vous bouffer, elle s'arrêterait volontiers trente seconde pour feuilleter les exclusivités de... well, de fin 2015 puisque toutes les industries ont cessé de fonctionner. Elle se demande sans arrêt ce qu'est devenue Kim Kardashian. (007), Elle avait une collection impressionnante de bouquins. Sa mère a toujours veillé à ce qu'elle ne manque de rien et n'a pas hésité à l'ensevelir sous les livres dès qu'elle en voyait l'occasion. Une fois à l'université, Polly essayait de tenir la cadence de lecture qu'elle avait toujours pris soin de s'imposer ; mais entre les fêtes, la bouffe et l'alcool, la jeune femme s'est un peu perdu en chemin. (008), Au début de l'épidémie, Polly et sa mère ont pris la route en compagnie du garde-du-corps de cette dernière. La jeune fille pensait que tout n'était que temporaire – les rôdeurs, les morts, etc. Mais à présent, elle n'en pense plus un mot. Elle n'en est pas pour autant réduite au pessimisme ; au contraire, pendant les périodes de trouble où on ne peut pas descendre plus bas, on ne peut que remonter. (009), Les trois survivants ont été séparés à la suite d'une rencontre avec une horde de rôdeurs. Prise de panique, Polly s'est enfuie et est tombée nez-à-nez avec un mort qui s'est ramassé une balle dans la tête juste avant l'attaque. Étant tombée dans les vapes, celui qui l'a sauvée l'a ramenée à Fernley. (010), A présent établie dans ce camp, Polly s'accroche plus que de raison à celui qui lui a sauvé la mise, ayant entretenu une sorte de béguin à son égard. Ils sont le jour et la nuit, et cela ne l'empêche pas de lui coller au baskets dès qu'elle en a l'occasion. Il lui dit qu'elle est chiante mais elle sait qu'il n'en pense pas un mot – au fond, ça doit lui faire du bien de discuter avec quelqu'un d'un peu naïf. Du moins, c'est ce qu'elle se dit pour éviter d'imaginer le pire.


(camps) • depuis combien de temps êtes vous dans votre camp ? Quel rôle avez vous dedans ?

Polly est à Fernley depuis octobre 2016. Elle n'est encore que le petit chien bâtard de la bande ; elle n'est pas aussi expérimentée avec les armes, ni plus athlétique que les autres bonnes femmes qu'elle croise. Au contraire, elle est le farfadet qui s'emmerde pendant les réunions et tape la causette à ses voisins sous le regard courroucé des autres survivants. Au fond, même si elle fait un peu chier, on l'admire la Polly à toujours garder la tête droite comme si rien n'était anormal. On l'a collée à la surveillance du camp lorsqu'on s'est rendu compte que lui donner une arme n'était pas une bonne idée. Et elle s'y plaît à regarder l'horizon, elle ne se sent pas en danger. Au fond, elle sait que sa présence au sein du camp n'est qu'éphémère ; il arrivera un moment où elle sera obligée de se rendre compte de la situation, où elle devra agir comme une adulte et prendre la route afin de retrouver sa mère.


penthésilée || ophélia
ft. holland roden || personnage inventé.

âge : 23 ans (j'veux pas arriver à 25, nonnononononon). fuseau horaire : BREXIT. :gaa:  fréquence de connexion : 5/7, les weekends j'suis en vadrouille :héé:  où avez vous connu le forum : grâce à mon trou de balle gros chou volant qui m'a montré le divin chemin de l'administration. avis & suggestions : je veux du chocolat. votre mot de la fin : j'ai mon thé, mes chocolatines, mon phone - JE SUIS PRÊTE POUR UNE FICHE EXPRESS, YOUHOUHOU.


Dernière édition par Polly Brown le Ven 4 Nov - 12:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: (polly), don't take my sunshine away -   (polly), don't take my sunshine away - EmptyVen 4 Nov - 0:21

we are the walking dead
UNE CITATION ICI, METTRE UNE CITATION, CE QUE VOUS VOULEZ.


and tell me some tales,
tell me some really good stories,
but i won't sleep tonight,
no i won't sleep peacefully.
(octobre 2016)


Sa mère -

Sa mère, où était sa mère -

Mais ses jambes l'avaient déjà portée loin, elle qui courrait comme une dératée. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, tant et si bien qu'elle se sentait à deux doigts de s'effondrer. Mais ses pieds la portaient là où elle voulait aller – et c'était loin, bien, bien loin de tout ça. Elle sautait à droite, à gauche. Mais autour d'elle, tout n'était qu'horreur et désolation. Les rôdeurs étaient partout. Et sa mère et son garde-du-corps étaient derrière, elle ne savait pas où mais ils étaient là. Elle avait peur, elle était terrifiée. Et peut-être était-ce la peur qui semblait donner des ailes à Polly Brown, elle qui n'avait jamais été particulièrement douée en course. Les larmes roulaient sur ses joues empourprées, mais elle n'y prenait pas garde. Elle n'était pas triste, pas pour le moment du moins, juste poussée au bout de ses capacités physiques. Et le moment qu'elle redouta arriva bien assez tôt ; elle s'effondra à plat ventre sur la terre sèche du Nevada. Sans avoir où aller, sans savoir où regarder.

Sa mère – elle voulait voir sa mère. Du haut de ses vingt-deux ans, elle ne ressentait aucune honte à réclamer après à sa génitrice, surtout après en avoir été séparée aussi brutalement. Polly ne savait pas d'où étaient sortis tous ces rôdeurs mais ils les avaient surpris, tous les trois. Et la gamine avait été la première à paniquer et à prendre la fuite. Elle avait abandonné sa mère, et l'autre gars qui lui collait au cul mais qu'elle aimait bien quand même parce qu'il lui rappelait un personnage de dessin animé qu'elle regardait plus jeune. Elle le lui avait dit d'ailleurs, et il s'était contenté de rouler des yeux. Pas très agréable le mec, pas très porté sur la conversation non plus. Elle continuait à bien l'aimer parce que – parce qu'il était toujours ce gars qui n'avait jamais lâché les Brown. Dévoué à son travail comme jamais, on aurait dit.

Un bruissement de pas la fit tressaillir et redresser sur ses avants-bras. Lentement, un corps putréfié s'avançait vers elle – toujours un peu plus vite, sûrement impatient de goûter à son repas du jour. Polly sentit sa mâchoire inférieure s'affaisser et elle poussa le hurlement le plus strident qu'elle ait jamais sorti de sa vie ; sa gorge commença à brûler sous ce son qu'elle produisait. Elle se propulsa en arrière, le dos heurtant le sol et essaya de s'éloigner le plus possible de cet être qui ne désirait que sa chair. Et elle sentait son heure arriver, et rien ne pouvait décrire cet état d'anxiété qui s'était sans surprise emparé d'elle. C'est pour cela qu'elle ne comprit pas pourquoi une détonation retentit, creusant un trou béant dans le crâne du rôdeur, éjectant vers Polly un flot d'os et de chair. Les yeux écarquillés, sentant le liquide et les morceaux sur ses joues, elle leva la tête et vit - Ce n'était pas un ange. C'était un grand barbu qui lui rappelait vaguement le garde-du-corps de sa mère. Il n'avait pas l'air commode, il n'avait pas l'air prompt à discuter non plus. Mais il lui avait sauvé la vie, et ça c'était quelque chose.

« m-ma mère est derrière, f-faut la » balbutia-t-elle en essuyant ses joues, observant les débris humains qu'elle parvenait à capturer de ses yeux ronds. « m-ma m-m »
« j'comprends rien à ce que tu dis » souffla finalement l'ours.

Alors va t'faire foutre si t'es pas content, aurait-elle aimé dire.
Mais elle s'évanouit en sentant le goût du sang sur sa langue.
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