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| (annie) ▴ you and i were left with the streets | |
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Absalon MillsAdmin ▴ Keys to the Kingdom.▴ avatar : bob morley.
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| Sujet: (annie) ▴ you and i were left with the streets Lun 21 Nov - 14:45 | |
| I was called out in the dark. annie mills & absalon mills It's like we just can't help ourselves 'Cause we don't know how to back down. We were called out to the streets, We were called in to the towns. And how the heavens, they opened up Like arms of dazzling gold, With our rain washed histories Well they do not need to be told. Absalon, il avait l’habitude de sortir du camp de Fallon, il faisait partie de ceux qui s’occupaient de nettoyer les alentours du camp, un choix qu’il avait fait parce que, comme on disait à Fallon, tout le monde devait mettre la main à la pâte. Il n’avait pas franchement eu envie de rester à l’intérieur des murs, même si y avait sa famille à l’intérieur et qu’il était certainement plus en sécurité à l’intérieur qu’à l’extérieur, ce qu’il avait fait de sa vie avant tout ça, c’était forcément plus utile à l’extérieur. Ça lui manquait, la police mine de rien, ça n’avait pas été tous les jours faciles, il avait déjà eu son lot d’horreur, de blessures sur le terrain, de situations compliquées, mais fallait quand même avouer que, comparées à une apocalypse, ça avait été relativement facile à gérer, il pouvait bien l’admettre à présent, avec le recul qu’il avait sur sa situation d’avant. Maintenant sa vie, elle se jouait entre Fallon, ses règles pourries et les rôdeurs à aller dégommer dehors. Heureusement, qu’au milieu de tout ça, il faisait partie des gens qui avaient encore sa famille, y en avait tellement qui avaient tout perdu, qu’il s’estimait bien heureux lui et il ne se plaignait pas beaucoup, au quotidien de ce qu’il avait à traverser. Kara, elle, il lui semblait bien qu’elle avait tout perdu. Son père, avant même que l’apocalypse ne commence, sa mère, après. Techniquement lui, il avait perdu ses parents aussi, son père était mort et sa mère avait été renvoyée dans un coin du Mexique. Mais, il avait passé l’éponge là-dessus depuis longtemps maintenant. Sa seule famille, c’était les Mills et eux, ils étaient encore bel et bien en vie. Alors, il n’avait pas de raison de se plaindre, quand bien même, y avait plein de trucs dans la vie qu’il menait depuis quelque chose comme un an maintenant, qui étaient difficile à supporter.
Le mieux, c’était encore de faire avec ce qu’il avait qu’il se disait, Absalon. Là dans une maison de Fallon, y avait assez de confort pour apporter une vie à peu près correcte, malgré les mille restrictions imposées par les règles. Y avait des parents aussi, sa sœur, qui avait quand même réussi à tomber enceinte au beau milieu de tout ça ; un mal pour un bien peut-être, parce qu’élever un gamin dans un monde pareil, c’était pas terrible, mais en même temps, avoir un neveu ou une nièce, ça le poussait pas mal à se réjouir de la situation. C’était peut-être débile, mais il pouvait difficilement faire autrement. Lui, si le monde ne s’était pas effondrer comme ça, il aurait bien aimé en avoir, des enfants. Il n’avait juste pas rencontré la bonne fille. Y avait bien eu quelqu’un, avant que le monde ne tombe en ruines, mais c’était une fille qu’il fréquentait depuis vraiment peu de temps et qui devait bien être morte maintenant. Il se disait bien souvent que s’il avait pu rencontrer Kara avant tout ça, peut-être qu’ils auraient pu avoir une vie tranquille. Il avait du mal à se dire que c’était juste à cause de l’apocalypse que les sentiments qu’il avait pour Kara lui semblaient plus intenses que ce qu’il avait pu ressentir pour les autres filles avec qui il était sorti dans sa vie. Il était bien content de l’avoir elle aussi, dans sa vie, maintenant, même si y avait des moments où il avait l’impression que c’était trop tard pour tout un tas de trucs. Y avait un côté de lui qui parfois se laissait bouffer par plus de pessimisme qui l’aurait voulu ; heureusement, ça partait bien vite ça, quand il rentrait dans cette baraque qu’il occupait avec sa famille et Kara, dans la petite ville plus ou moins bien fortifiée de Fallon.
Il était bien content là, de rentrer, alors que la mission à laquelle il avait été affecté avait mal tourné. Ce n’était pas la première fois qu’y avait des mecs qui venaient compliquer les choses, parce qu’y en avait des comme ça, qui se complaisaient tellement dans le chaos qu’ils ne pouvaient pas s’empêcher d’aller emmerder les autres. Alors, les choses avaient mal tournées et forcément, les types bien vivants, ils étaient toujours plus dangereux que les rôdeurs. Ils s’en étaient quand même bien sortis avec ses partenaires, quelques blessures qu’ils avaient décidé de considérer comme des égratignures, avant de se rentrer au camp. Arrivé dans la maison, il lui sembla bien qu’y avait encore personne, il fouilla dans les affaires de son père, il avait une trousse de secours, un truc qui était à lui et pour laquelle il n’avait besoin de rendre de compte à personne. C’était vraiment le strict minimum, quelques pansements, de quoi recoudre une plaie, mais certainement pas de médicaments et encore moins d’anesthésiant. Ça ferait l’affaire, après tout, il ne se voyait pas usé les précieuses ressources du camp pour un coup de couteau sur son bras. Tout était règlement et s’il devait demander quelque chose d’un point de vue médical, il préférait que ce soit des suppléments de médicaments, pour Eva, parce qu’elle en aurait forcément plus besoin que lui. Alors il allait se démerder tout seul, avec les moyens du bord. Il retira sa veste avant de s’installer à la table de la cuisine pour commencer à désinfecter son bras, avant de se démerder comme il pouvait pour essayer de fermer cette fichue blessure. Il avait fallu que ce soit le bras droit en plus, parce que forcément, il était droitier. Il laissa échapper un soupire, alors que sa main gauche, tremblait et manquait clairement d’habilité. Il aurait peut-être dû attendre son père, c’était lui le médecin de la famille. Il ne savait pas quand est-ce qu’il serait là et il préférait encore se démerder tout seul que d’aller faire un tour à l’infirmerie, comme ce n’était clairement pas une morsure, on l’avait laissé partir sans poser de question, alors c’était pas comme si quelqu’un en avait vraiment quelque chose à foutre des blessures qu’on pouvait se récolter. Pas grave, il survivrait de toute façon, à force, ça devenait une question d’habitude. Trop concentré sur ce qu’il faisait, il sursauta quand la porte se referma, il releva vaguement la tête pour apercevoir sa mère qui rentrait, mais bien vite il se reconcentra sur ce qu’il essayait de faire, maladroitement. « Hey. Ça va ? » Qu’il prononça quand même à l’adresse de sa mère en continuant ce qu’il faisait, presque comme si c’était tout à fait normal. Ça l’était maintenant. Il aurait bien pu être en train d’éplucher les patates pour le repas du soir, que ça aurait été pareil, sauf que dans le monde tel qu’il était, malheureusement, on se retrouvait plus souvent à recoudre des plaies qu’à préparer de bons petits plats. |
| | | Annie Millsmember ▴ Everything Dies.▴ avatar : Maggie Q
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| Sujet: Re: (annie) ▴ you and i were left with the streets Sam 26 Nov - 15:16 | |
| ≈ ≈ ≈ { Bent or broken its the family tree This is my tree and its a beautiful tree } crédit/ tumblr ✰ rain perry. Annie était revenue à la maison après avoir donné un cours. Elle avait oublié plusieurs choses, mais elle avait aussi besoin de souffler. Ce matin, l'histoire d'une petite fille l'avait profondément marqué. Elle savait que montrer sa sensibilité n'était pas une option dans le coin alors elle avait préféré faire une pause à l'abri des regards. Elle se rendait compte que personne n'était à la maison et ce n'était pas plus mal. Elle n'avait pas envie spécialement de partager ce moment d'émotion avec quelqu'un. Annie était toujours présente, solide pour les autres, mais elle laisserait rarement les autres prendre soin d'elle. Elle avait appris à s'occuper d'elle-même. Il n' avait que Rhett qui avait le privilège de la voir vulnérable, mais c'était parce qu'ils avaient traversés tellement de choses ensemble. Il avait été témoin, accompagnateur des pires moments de sa vie. Après, cette pause Annie décida de redescendre et de vaquer à ses occupations, mais la maison n'était plus aussi vide. En effet, elle tombe sur be qui était dans la cuisine. Annie ne s'attendait pas à voir son fils ici. A vrai dire, elle ne le voyait pas autant qu'elle le voudrait ces derniers temps. Il était toujours à droite et à gauche sans arriver à tenir en place. C'était du Abe tout craché et elle avait appris à s'y habituer parce qu'il continuait de lui réserver des moments privilégiés. Abe avait beau être un grand garçon il restait le poussin de sa maman et elle aimait passer du temps avec lui. Aujourd'hui, elle voyait l'occasion de le faire. Elle avait envie de parler, partager avec lui sur certaines choses. Annie n'était pas naïve elle avait bien remarqué qu'avec la petite blonde qu'ils avaient recueillis il y avait quelque chose. Elle voulait en savoir plus. Elle ne voulait pas se mêler de ce qui ne l'a regardait pas, mais elle aimait savoir ce qui se passait sous son toit, c'était son droit. Pour autant, elle ne comptait pas juger ce qu'il faisait ou lui dire comment mener sa vie. Elle voulait une update de la vie de son fils et elle ne pensait pas que c'était trop demandé. Abe paraissait aussi surpris de la voir à la maison. Il devait penser qu'elle était en train de travailler ou de parler avec certains membres du conseil au sujet de bien-être de la communauté, manque de chance pour lui elle était ici. Il paraissait mal à l'aise comme s'il essayait de cacher quelque chose. Elle pouvait le dire lorsqu'il n'avait pas la conscience tranquille. Il avait beau essayer de sauver les apparences, elle le connaissait comme s'il était sorti de son ventre. « Oui ça va et … » Lui répondit avant de se rendre compte de ce qu'était en train de faire son fils. Il pensait peut-être que ça passerait inaperçu, mais ce n'était pas le cas. Il avait beau faire comme si de rien était il n'était pas en train d'éplucher des patates, mais en train d'essayer de se rafistoler. Elle lui demanda ensuite : « Qu’est-ce que tu fais Abe ? » La mère de famille lui donna une chance de s'expliquer et surtout de ne pas la prendre pour une idiote. Elle pouvait tout entendre, tout supporter, mais pas le mensonge ou l'omission. Elle était à cheval sur certaines choses comme la franchise. Elle se rappelait quand il était petit il essayait de lui cacher certaines choses soit pour ne pas se faire punir, pour protéger Eva ou simplement pour ne pas lui faire de peine. Mais, son adorable visage le trahissait à chaque fois. Annie savait comment l'amener à parler et ça marchait. C'est ainsi qu'elle avait gagné sa confiance et son amour. Ils avaient appris à s'apprivoiser et ce rapport remplis de franchise les avait rapproché. Annie était très attachée à Abe et elle ne voyait aucune différence avec un enfant qu'elle aurait pu avoir naturellement. Elle se sentait presque encore plus proche de lui parce qu'elle l'avait adopté. Elle avait la sensation, qu'ils étaient fait pour former une famille. D'ailleurs, la mère de famille ne laisserait jamais rien y personne se mettre en travers de leur famille. Elle avait su le prouver à travers le temps. Aujourd'hui c'était pareil. Alors qu'elle le regardait faire elle se rendait compte qu'il n'était pas au point. Il avait beau être un grand et beau jeune homme il n'en restait pas moins son bébé. Il ne serait jamais aussi habile qu'elle. Il fallait dire qu'elle avait des années d'expérience de petits bobos en tant que mère, mais aussi en tant qu'observatrice de ce que faisait son mari. Elle n'en revenait pas qu'il tente de faire ça seul alors qu'il avait sa mère sur qui compter. Abe devait craindre qu'elle ne pose trop de questions, mais il avait toujours besoin d'elle. « C’est pas possible d’avoir un gosse aussi maladroit. Laisse-moi faire ! » Lui fit remarquer Annie avant de se mettre à rire. Elle aimait taquiner son fils et ça permettait aussi de détendre l'atmosphère. Elle se doutait bien qu'il n'allait pas d'un coup de baguette magique lui raconter le pourquoi du comment il se retrouvait dans cet état. Au fil des années, elle avait appris à connaître son fils et comment le mettre en confiance. Elle n'avait pas pour but de le disputer pour ce qu'il faisait, mais de le comprendre. |
| | | Absalon MillsAdmin ▴ Keys to the Kingdom.▴ avatar : bob morley.
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| Sujet: Re: (annie) ▴ you and i were left with the streets Jeu 8 Déc - 1:22 | |
| I was called out in the dark. annie mills & absalon mills It's like we just can't help ourselves 'Cause we don't know how to back down. We were called out to the streets, We were called in to the towns. And how the heavens, they opened up Like arms of dazzling gold, With our rain washed histories Well they do not need to be told. Il n’était pas docteur Absalon. Il ne l’avait jamais été. Il avait eu l’habitude pourtant d’essuyer des blessures, parce qu’il avait choisi ce genre de boulot dans lequel il ne passait pas ses journées tranquillement derrière un bureau. Il avait toujours eu besoin d’action, il avait besoin d’être en mouvement Absalon et c’était ce qui l’avait poussé, à rejoindre le groupe de ceux qui quittaient les murailles de la ville pour lutter contre les rôdeurs. Il se sentait utile comme ça et puis, il savait bien se servir d’une arme, alors autant que ça serve à quelque chose. Il était déjà rentré avec des blessures, ici dans ce camp. Dans son appartement à Chicago ou même quand il avait été plus jeune, après les cours, qu’il était rentré chez les Mills avec la lèvre et l’arcade ouvertes parce qu’il s’était battu, pour une raison ou pour une autre, trop souvent parce que quelqu’un avait été un peu trop méchant avec Evalia, ou plus tard parce qu’un imbécile avait jugé de bon de la tripoter ou de lui parler comme si elle était la pute du coin. Au moins, si y avait quelque chose que sa relation avec sa sœur lui avait inculqué, c’était le respect des femmes. Lui, il ne se serait jamais permis de peloter une fille comme ça, ou de lui parler comme à un chien, parce que c’était définitivement le genre de comportement qu’il n’avait jamais supporter et qui l’avait poussé à se battre avec d’autres types et de rentrer à la maison un peu blessé. Y avait toujours eu son père ou sa mère pour s’occuper de soigner ses plaies, au moins après qu’il ait été adopté par les Mills, avant, ça avait été différent, évidemment, quand il était gamins et que c’était ceux qui étaient censé s’occuper d’Evala et lui qui se permettaient de leur taper dessus.
Il en avait essuyé un certain nombre de bobos en tout genre, mais ça ne l’avait pas rendu plus doué pour les premiers soins. Sans doute qu’il aurait dû demander, à l’infirmerie de Fallon qu’on s’occupe de son bras, mais par fierté ou quelque chose dans le genre, il s’était contenté de repartir pour rentrer ici. Si y avait eu Kara ou son père, peut-être qu’il se serait tourné vers l’un d’eux pour s’occuper de ça. Mais à première vu la maison était vide, alors il avait pris la situation en mains et il faisait de son mieux. Son mieux ce n’était pas grand-chose, alors qu’utiliser sa main gauche, pour lui qui était droitier était vraiment compliqué. C’était sans compter sur le fait qu’il était fatigué et qu’il avait déjà perdu un peu de sang. Mais il allait s’en sortir. Y avait pas de raison pour qu’il ne s’en sorte pas. Il était grand quand même et assez indépendant pour s’occuper de ça, c’était en tout cas ce qu’il voulait prouver là, à lui-même peut-être. Il ne savait pas. Ouais, ça aurait été tellement plus simple d’aller voir Kara ou son père. Mais il avait sans doute juste pas envie qu’il s’inquiète pour lui. Déjà qu’y avait pas très longtemps, il été revenu avec plusieurs jours de retard et que ça avait été suffisant à la plupart des habitants de la ville pour décrété qu’il était mort, quand bien même il avait juste été retardé par les rôdeurs. C’était pas comme si toutes les missions à l’extérieur du camp pouvaient se passer sans problèmes. Son absence la dernière fois avec le reste du groupe – reste du groupe qui les avait légèrement laissé tomber quand même lui et son partenaire – en avait été à preuve, cette blessure une nouvelle. Enfin, l’important c’était qu’il était encore vivant et que rapidement, cette blessure ne serait plus qu’un vieux souvenir.
Ouais, il s’en remettrait, c’était certain et même si les points de suture étaient moches, ce ne serait pas bien grave, ça lui ferait juste une cicatrice de plus. Une pas très belle mais tant pis. C’était pas comme si ça pouvait encore avoir de l’importance maintenant. De toute façon, y avait bien que Kara pour se permettre d’observer son corps dans les moindres détails et y avait peu de chance pour qu’elle lui râle dessus parce qu’il avait une cicatrice de plus ; qu’elle lui râle dessus parce qu’il s’était débrouillé tout seul au lieu d’aller la voir, c’était une autre histoire. Il n’avait pas forcément vu sa mère venir, il lui semblait qu’il était tôt quand même pour qu’elle soit là. Peut-être qu’il perdait un peu la notion du temps. Ce ne serait pas forcément étonnant. Il arqua un sourcil à sa question, ça devait se voir quand même ce qu’il faisait. C’était bien la question après tout non ? Ce qu’il faisait, pas ce qu’il avait fait pour en arriver là. « Un tennis, maman. » Il plaisantait, ce n’était pas de la provocation, ni un moyen de la prendre pour une idiote, juste une petite réplique balancée sur le ton de la plaisanterie. « J’m’essaie à la couture. » Qu’il répliqua bien vite, un soupire qui prouvait bien qu’au final, il n’arrivait pas à grand-chose. C’était finalement bien plus compliqué que ça en avait l’air, surtout de la main gauche, surtout parce que sans l’anesthésie, fallait bien oser lui-même percer sa peau avec l’aiguille et bien qu’il ne soit pas particulièrement douillet, ça faisait quand même mal et puis y avait forcément de l’hésitation à l’idée de de perforer lui-même la peau. Il lâcha finalement ce qu’elle avait en main pour laisser sa mère faire, parce que forcément ce serait mieux fait que si c’était lui tout seul. « Je suis pas maladroit, je suis droitier, normal que je galère de la main gauche » Qu’il répliqua. C’était vrai hein, c’était comme si on lui demandait d’écrire, de la main droite, il s’en sortait très bien – encore heureux à son âge – mais de la main gauche, il écrivait aussi bien qu’un gamin de cinq ans. « J’aurai peut-être dû préciser à ce connard de m’foutre un couteau dans bras gauche. » Le mot connard, il l’avait prononcé en espagnol, question d’habitude, on lui disait que c’était pas bien de dire des gros mots, alors il avait appris à les dire en espagnol, c'était plus discret, même si quelqu’un qui ne parlait pas un mot d’espagnol devait bien se douter au ton utiliser ce que n’était pas un compliment. C’était justifié, il s’était pris un coup de couteau, à cause d’un abrutit qui en plus s’était cassé avec la moitié de leurs vivres. C’était à se demander pourquoi il avait encore foi en l’humanité Absalon, peut-être une sacrée couche de naïveté. |
| | | Annie Millsmember ▴ Everything Dies.▴ avatar : Maggie Q
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| Sujet: Re: (annie) ▴ you and i were left with the streets Lun 12 Déc - 21:26 | |
| ≈ ≈ ≈ { Bent or broken its the family tree This is my tree and its a beautiful tree } crédit/ tumblr ✰ rain perry. Annie avait l’habitude au fil des années de soigner son fils. Il était souvent rentré avec quelques égratignures et ceci avant l’apocalypse comme elle l’appelle. Même si c’était Rhett le médecin de la famille, elle avait appris à faire quelques soins à force de le regarder. Ça tombait bien avec un enfant aussi casse-cou que Abe. Il avait beau être un adulte il restait son petit garçon et elle prenait soin de lui, no matter what. Elle donnerait sa vie pour lui et elle espérait qu’il en avait conscience. Cependant, elle en avait assez de le voir faire l’imbécile. Elle aimerait qu’il grandisse et qu’il cesse de mettre sa vie en danger. Néanmoins, elle se faisait peu d’illusions. Lorsqu’il avait une idée en tête il ne l’avait pas ailleurs. Abe ne pouvait pas s’empêcher de faire de l’humour, ça passerait presque pour de la provocation si elle ne connaissait pas bien son fils. De temps en temps, elle frappait gentiment l’arrière de sa tête lorsqu’il disait des bêtises, mais pas aujourd’hui. Abe ne semblait pas avoir envie de lui raconter comment il en était arrivé-là. Elle se doutait que c’était parce qu’elle n’allait pas aimer la réponse. Annie avait appris à ne plus s’étonner des frasques de son fils. Cependant, elle se demandait comment il faisait pour se mettre toujours dans de telles situations. « Rappelle-moi de ne pas te confier mes ourlets alors. » Lui rétorqua Annie avant de laisser échapper un léger rire. Elle savait qu’elle ne devait pas insister, mais elle n’avait pas dit son dernier mot. Elle allait savoir ce qui s’était passé. Il allait finir par cracher le morceau. Abe se montra enfin lucide en laissant sa mère le recoudre. Elle avait nettement plus d’expérience. Il risquait de se faire plus de mal que de bien en s’obstinant. « Mords là-dedans ! » Lui conseilla sa mère avant de lui tendre un torchon. Elle savait qu’il était courageux, mais ça n’allait pas faire du bien. Elle n’avait rien pour anesthésier son bras. Elle passa tout d’abord de l’alcool afin de laisser une plaie propre. Il ne manquerait plus que ça s’infecte. Il n’allait sûrement pas l’écouter et mordre dans ce linge, mais tant pis elle l’aurait prévenue. Elle commença alors à le recoudre. Elle sentait son fils se raidir. Ça ne lui faisait pas plaisir de faire ça, mais il ne lui laissait pas le choix. Elle devait refermer la plaie. Elle essayait de ne pas le regarder et de rester concentrer. Abe lui donna plus d’informations afin de se défendre d’être maladroit. Elle apprit donc que c’était quelqu’un qui lui avait mis un coup de couteau. Annie devait se mordre les lèvres pour ne pas s’énerver. Non pas contre son fils, mais contre cette personne qui avait osé lever la main sur lui. Elle avait bien envie de lui faire la même chose afin qu’il comprenne la portée de ses actes. Néanmoins, elle sait que son fils est un adulte et qu’il doit prendre ses propres décisions. Elle ne peut pas s’en occuper à sa place comme lorsqu’il était plus jeune. De plus, elle savait qu’elle devait entendre toute l’histoire. Certes, Abe est quelqu’un de bien, mais il sait aussi agacer certaines personnes par son caractère et son côté provocateur. Si elle trouve ça drôle elle sait que dans un tel contexte il ne faut pas agir de la sorte. Malheureusement ce n’est pas à son âge qu’il va changer. « Et pourquoi il t’a fait ça ? » Lui demanda Annie. Elle ne mettait pas en cause son fils, elle voulait seulement avoir davantage d’éléments pour comprendre. Elle savait bien que le monde avait changé tout comme les gens, mais elle espérait à tort que les choses se calmeraient. Elle n’avait pas envie que son fils fasse les frais de ce chaos. Malheureusement, il semblerait que ça soit trop tard. |
| | | Absalon MillsAdmin ▴ Keys to the Kingdom.▴ avatar : bob morley.
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| Sujet: Re: (annie) ▴ you and i were left with the streets Dim 25 Déc - 14:17 | |
| I was called out in the dark. annie mills & absalon mills It's like we just can't help ourselves 'Cause we don't know how to back down. We were called out to the streets, We were called in to the towns. And how the heavens, they opened up Like arms of dazzling gold, With our rain washed histories Well they do not need to be told. La vie s’était compliquée plus qu’il ne l’aurait imaginée Absalon. Il avait l’habitude pourtant, de passer les soirées pendant lesquelles il ne travaillait pas à regarder la télé qui présentait des films avec un univers similaire à celui qu’ils connaissaient là. Il avait eu l’habitude des jeux-vidéo dans le même genre et pourtant, ce qu’il vivait là, n’avait rien d’un film ou d’un jeu. Il regrettait vraiment, les soirées qu’il avait pu passer avachi sur son canapé, la pizza et la bière sur la table-basse à profiter de quelques heures pendant lesquels il pouvait complètement déconnecter de la réalité. C’était fini maintenant et tous les univers apocalyptiques qui avaient pu être attirant à travers l’écran de sa télévision ressemblaient à de véritables cauchemars à présent. Il ne savait pas trop comment le monde avait pu en arriver là, mais il savait que maintenant fallait survivre et c’était loin d’être la chose la plus aisée du monde. Lui, il avait quand même la chance d’être rapidement tombé sur le camp de Fallon, avec sa famille. Ils y étaient en sécurité depuis le début de cet enfer, mais ce n’était pas le cas de tout le monde et quand bien-même ils étaient sains et saufs, ce n’était pas une raison pour se reposer sur ses acquis en se disant que tout irait toujours bien. C’était une raison suffisante pour lui, pour justifier toutes les fois où il sortait du camp avec d’autres personnes, pour aller traquer les rôdeurs qui s’approchaient trop du camp de Fallon. Le problème, c’était sans doute que si les murs du camp devaient tomber un jour, y avait peu de chance pour que ce soit à cause des rôdeurs, mais plus à cause des autres survivants, parce que c’était comme ça que le monde fonctionnait à présent. Sans règles ni lois, tout le monde faisait ce qu’il voulait sans en craindre les conséquences.
C’était compliqué parfois pour Absalon de comprendre pourquoi les derniers humains encore en vie n’avaient rien de mieux à faire que de se tirer dans les pattes alors qu’y avait tout un monde à reconstruire et à sauver. Il savait bien que sur Terre, y avait malheureusement des connards de la pire espèce, il en avait fait les frais dès son plus jeune âge, alors qu’il se souvenait très bien des familles d’accueil dans lesquelles il avait été placé quand il était plus jeune. Il se souvenait tout particulièrement de la dernière avant son adoption chez les Mills. Il se souvenait des coups qu’il s’était pris pour un oui ou pour un non, ceux qu’il avait essuyé dans le seul but de protéger sa sœur. Alors, il savait que l’être humain pouvait être mauvais sans raison particulière, d’autant plus qu’en plus de son expérience personnelle quand il avait été gamin, il avait travaillé dans la police pendant plusieurs années avant que le monde ne s’effondre. Il avait vu des choses horribles pendant toute sa vie et pourtant, ça le dépassait encore, la façon dont certaines personnes décidaient de se comporter quand le monde tombait en ruines. Il avait bien conscience qu’essayer de comprendre le pourquoi du comment les gens finissaient aussi timbrés, c’était complètement inutile. Peut-être que c’était comme ça, dans leur nature, peut-être que c’était le désespoir, ou la peur. Il n’en savait rien. Ce qu’il savait en revanche, c’était que maintenant, il avait une large entaille dans le bras et qu’un type s’était barré avec une partie des provisions que son groupe avait décidé de ramener au camp auprès leur escapade et si fallait apporter une conclusion à cette histoire, ce serait que ça faisait bien chier. En plus maintenant, fallait s’occuper de cette blessure et c’était beaucoup moins facile que ça en avait l’air.
Il avait sans doute de la chance alors que sa mère ait choisi ce moment-là pour rentrer dans cette baraque qu’ils squattaient depuis qu’ils étaient arrivés dans le camp de Fallon. Il ricana légèrement, alors qu’elle lui parlait d’ourlets, heureusement, ce n’était plus vraiment un problème d’actualité ça. « Non, ce serait vraiment une mauvaise idée ça. » Il n’avait jamais eu le moindre talent en couture, fallait dire qu’il n’avait jamais cherché à s’intéresser à ce genre de trucs et ce que ce soit la couture relative à tout ce qui était tissus et vêtement, ou celle qui appartenait plus au domaine de la médecine. Il attrapa le torchon qu’elle lui tendait, le fixant d’un air interrogateur, avant de se dire qu’il n’avait pas besoin de ça, il avait déjà connu pire que ce soit dans son boulot ou depuis le début de l’apocalypse, alors ça devrait aller. Il serra cependant les poings, alors qu’il sentait l’alcool brûler contre sa plaie et c’était loin d’être plus agréable quand l’aiguille passait à travers sa peau. Il serra les mâchoires histoire de retenir les quelques injures qu’il avait envie de hurler, comme si ça pouvait vraiment aider à faire passer la douleur. Finalement il laissa échapper un long soupire, faisant de son mieux pour se détendre – au moins un peu – malgré les circonstances. « Pour des provisions. » Qu’il répondit, rapidement, comme si parler pour le moment, c’était trop compliqué et ça l’était, mine de rien, alors qu’il était tendu comme pas possible à cause de la douleur qui lui traversait le bras. Il n’était pas particulièrement douillet, mais quand même, ce serait mentir que de dire qu’il n’avait absolument pas mal en ce instant, après tout, il était un type normal, capable de ressentir la douleur, et même s’il avait vraiment l’impression d’avoir déjà connu pire ; ça faisait un mal de chien, alors il avait hâte qu’elle en ait fini avec son bras, que cette blessure puisse devenir qu’une vieille histoire appartenant au passé, qui prendrait probablement la trace d’une cicatrice indélébile contre sa peau. |
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